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Nourri au son des années yéyé, Dominique Blanc-Francard - celui qu'on appellera DBF tel un label de qualité - est d'abord musicien. Sa curiosité insatiable le poussera à chercher plus loin dans la fabrique du son et à passer de l'autre côté de la vitre du studio d'enregistrement. Une formidable aventure commence alors depuis le studio Gaffinel puis le château d'Hérouville où il côtoie le Grateful Dead, Pink Floyd, Elton John et David Bowie, puis en tant qu'ingénieur free-lance dans les nombreux studios parisiens : Davout, L'Aquarium, Ferber, Barclay, Pathe Marconi, qui n'ont plus de secret pour lui.
En 1981, Dominique fonde le studio Continental, premier studio équipé en 32 pistes digital, devenu aujourd’hui Motorbass. Il travaille pour des artistes aussi divers que Serge Gainsbourg, Robert Palmer, Jane Birkin, Michel Delpech, Chagrin d'amour, Alain Bashung, les Rita Mitsouko...
En 1984, Continental s’arrête et Dominique redevient freelance. Sa connaissance du mix stéréo et sa passion pour les compresseurs le la console SSL4000E feront de lui l’incontournable mixeur de tubes du Top 50 de la décade. En 1991, il décroche son premier gros succès en tant que réalisateur. l’album « Engelberg » de Stephan Eicher dépassera le million d’exemplaires vendus.
En 1995, il reprend avec ses fils Hubert BoomBass et Mathieu Sinclair l’ancien Studio 10, créé par Denis Bourgeois en 1964, que Mathieu appellera Labomatic, contraction de « Laboratoire Automatique ».
Local atypique de 120m2 installé dans des caves du 8ème arrondissement, comprenant 2 studios et 2 control rooms. En 1998, Bénédicte Schmitt rejoint Dominique et l’aventure des Labomatic Studios commence, des consoles Yamaha 02 R aux Avid S1 en passant par la mythique Euphonix S5 et S5-MC. Toujours en avance, Dominique se lance dans le DIY et le Dolby Atmos.
En grand passionné, il aura accueilli de nombreux artistes, de Françoise Hardy à Gauvain Sers en passant par Camille, Benjamin Biolay, Raphaël... Aujourd’hui, Dominique partage son temps entre réalisations, prises de son, mixage et mastering. En 2023, il a travaillé sur les albums de Charlelie Couture, Dick Annegarn, Alban Claudin, Terez Montcalm, Frederik Steenbrink Big Band...
En quête permanente d’innovation, il termine l’installation de la Maison du Son à Trouville-sur-Mer où les codes sont inversés : les 100 m2 sont répartis sur 3 niveaux, la Control Room A est au dernier étage, face à la mer et en Dolby Atmos, la control Room B est au 1er étage, son traitement acoustique permet également d’y faire des prises, et le rez-de-chaussée donne sur une terrasse verdoyante. Un piano et de nombreux instruments rendent l‘endroit créatif à souhait. La plage est à peine à 8 minutes à pieds, bien plus près que les Champs-Élysées.